lundi 28 janvier 2013

Ode au super combo tendinite/baskets.


Bonjour à toi cher lecteur.

Tu te demandes sûrement pourquoi après toutes mes promesses je t'ai un peu délaissé mon choux crémeux. Mais je t'assure, point de trahison à l'horizon même si oui je sais, cela fait quelque temps que je n'ai rien écris. Mais promis juré cher lecteur, cela a été indépendant de ma volonté. Oui, un drame s'est produit !

Je te raconte.

Alors qu'excitée comme une puce je déambulais joyeusement dans les rues de Marseille lors du week-end d'ouverture de Marseille Provence 2013, le destin a frappé. Une violente douleur s'est saisie de ma cheville droite pour ne plus la quitter jusqu'à aujourd'hui et certainement pour les semaines à venir !
Alors comment savoir qui est le coupable. Est-ce ma paire de boots Jonak qui n'était pas adapté à mon parcours de plus de 15 kilomètres dans la cité phocéenne qui est en cause ? Est-ce la faute à mon corps pas assez sportif ni assez musclé ? Est-ce un marabout vaudou qui aurait exercé son pouvoir à la demande d'un quelconque ennemi ? Nous ne le saurons jamais.
Néanmoins, le résultat est là, j'ai une affreuse tendinite à la cheville droite. Je suis contrainte de porter une chevillère, mais ce n'est pas le plus grave. Mon médecin m'a fait un arrêt de travail d'une semaine ce qui fait trois jours de salaire en moins sur la feuille de paie, mais ce n'est pas le plus grave. La tendinite, c'est douloureux, prenant, pénible, ça prend la tête et la douleur vous met de mauvaise humeur dès le réveil, mais ce n'est pas encore le plus grave. Maintenant je ne peux quasiment pas marcher, je boîte et j'ai une démarche quasimodoesque, mais ce n'est pas encore le plus grave. Du coup comme j'ai du mal à marcher, je n'ai quasiment pas pu faire les soldes, mais ce n'est toujours pas le plus grave non plus. Le seul article en soldes que j'ai pu acheter c'était avant le drame, une magnifique paire de boots à talons « the Bootshop » que malheureusement je n'ai pu porter qu'une seule fois, mais ce n'est pas encore le plus grave.
Non, le plus grave, c'est ce que j'ai été obligé de faire par la suite.

C'est à la pharmacie que j'ai commencé à réaliser ce qui m'attendait, quand de toute évidence, même en forçant, j'ai réalisé que mon immonde chevillère strap grise et verte ne rentrerait jamais dans mon adorable paire de Repetto modèle Zizi couleur Kamel que je portais alors. Il a fallu que je me rende à l'évidence. J'allais devoir acheter des... j'ai du mal à écrire le mot... des BASKETS (imagine la musique de Psychose en fond cher lecteur!)

 

Bon fondamentalement, porter des baskets n'a rien de dramatique, sauf que dans mon monde, où les sacs et les chaussures sont des créatures géniales, vivantes, tels de petits animaux de compagnie, la baskets fait un peu office de petit chien cagneux atteint de pelade. On l'aime, c'est un vieux compagnon, mais s'il reste à bonne distance c'est bien, il ne faut pas qu'on le voit trop souvent, il reste comme un doux souvenir ravivant toute notre affection, mais DE LOIN, exception faite des cours de sport, bien évidemment.
Porter des baskets a remis en cause tout mon sens fashion, ça vous donne l'impression d'un mauvais retour en arrière à votre phase "skateuse" du lycée, qui combinée à votre démarche boiteuse vous donne l'impression de ne plus être vous. Au boulot, vous voudriez cacher vos pieds dans un trou en permanence. Et débarquer en réunion avec des baskets montantes, déjà que vous êtes la plus jeune, ne participe pas vraiment à rehausser votre côte de crédibilité.


Bref, il évident que cela n'est pas aussi horrible qu'une mort certaine parce qu'on vous a ligoté sur des rails et qu'un train approche à toute vitesse, mais gérer la douleur n'est déjà pas évident, ressembler à qui vous n'êtes pas en prime l'est encore moins ! Mais j'ai trouvé malgré moi une solution pour apaiser ma superficiellitude, j'ai craqué, j'ai investi dans une merveille. En fait, j'ai chaotiquement traînée ma cheville en ville, histoire d'enfin prendre l'air, et là, sans crier gare, le coup de foudre. Il était là ce ravissant manteau en solde Gérard Darel à -50%. Depuis, je me moque de mes baskets (que j'aime un peu quand même) et je kiffe mon super manteau en laine et angora !


Moralité, ben je sais pas trop, camouflé vos baskets avec un manteau, et soyez patient, votre cheville vaut bien le fait de porter une paire de baskets pendant 3 semaines...oui je sais, c'est tout de même un peu long.

Bonne journée mon perroquet des îles.


Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 9 janvier 2013

Quand une méchante femme me parle mal sur facebook, et ben je lui réponds!

Mes chers chouchous au sucre.

Tout d'abord, bonne année 2013 à vous tous, que la joie, la paix et la santé soient votre destin pour cette nouvelle année.

A vrai dire, j'avais initialement un autre article en tête pour commencer l'année. Mais le destin s'en est mêlé, et je ne pouvais pas passer sur cet événement qui m'est arrivé ce matin même, lorsque j'ai allumé mon ordinateur au boulot.

Je t'explique mon petit agneau, tu as besoin d'une remise dans le contexte.
Hier, alors que je furetais sur facebook, je vais sur la page de la ville d'Aix-en-Provence. En ce moment la ville est en ébullition, eu égard à Marseille-Provence 2013 Capitale de la Culture. Un parcours d'art contemporain s'y prépare pour le weekend d'ouverture qui commence samedi.
Je m'arrête sur une photographie, et là, Ô stupeur, je vois une terrible dame qui déverse tout un tas d'insultes sur la création qui y est représentée et dit que l'art contemporain n'est que "merdasserie" et que "où est passé le temps de Kisling et Modigliani" et "Pitié, arrêtez le massacre de cette vision gerbatoire". Un peu surprise par les propos insultants de cette brave dame, je lui réponds:


"Ma chère @Valérie Abradicadabra [le nom a été modifié], ne vous a-t-on pas informé que l'art contemporain a continué à vivre depuis Kisling (mort en 1953) et Modigliani (mort en 1920). 
Certes, ces deux peintres étaient des génies, mais la comparaison entre peinture et sculpture, qui plus est de deux époques différentes, n'est-elle pas hasardeuse?
Ceci dit, il y a des réfractaires à tout, et ces œuvres auront eu le mérite de vous faire réagir puisque vous en parlez!"

J'ai pas eu l'impression de pousser le bouchon un peu trop loin Maurice avec ce commentaire, mais cette folle-dingue a visiblement vu les choses sous un autre angle. Alors, ô surprise ce matin lorsque je découvre ce qu'elle m'a répondu en ayant au préalable lâchement supprimé son commentaire initial, pour effacer toute preuve de sa mauvaise foi. Et bien, je vous le donne en mille, que des méchancetés incohérentes!
La moutarde m'est montée au nez, et je lui ai dit ma façon de penser avec élégance et une pointe de dédain. Et contrairement à elle, je lui ai adressé ma réponse en message privé et non en place publique!

"Bonjour ma chère et très agressive Valerie Fiammetta Cinq Abadie (ceci est un pseudonyme, voilà pourquoi je me suis permise de le mettre sur le blog!).

Je dois dire que de bon matin, je trouve vos réactions vraiment méprisantes à mon égard, et le pire c'est que vous méprisez ce que vous ne comprenez pas. Car il est clair que vos commentaires décalés, bêtes et méchants, qui se veulent plein d'esprit et d'intelligence feinte, ne sont que rhétorique vide et effets de style !

Sachez, ma chère madame, que contrairement à vous, je ne passe pas ma vie sur Facebook, d'où mon abandon précipitamment constaté du débat. De plus, mon commentaire était en réponse à un autre commentaire qui a été lâchement supprimé, et je me demande si ce n'est d'ailleurs pas par vous qui auriez éventuellement modifié votre pseudonyme entre temps. Au cas où je serais dans l'erreur, je vous fait un petit résumé. Cette personne déversait un flot d'insultes à propos de l'initiative artistique de la ville d'Aix-en-Provence dans le cadre de MP2013.
Pour ma part, je souhaitais juste rappeler à cette personne, que l'art ne c'était pas arrêté dans les années 50, et que la critique facile était un peu facile. 
Et triste nouvelle que je dois vous apprendre, vous qui vivez certainement dans une cave, Modigliani et Kisling sont bel et bien décédés !

Vous vous adressez à quelqu'un qui a un Master Recherche Arts Plastiques obtenu avec une mention très bien... Le fait que vous employez le mot « didactique » ne fait pas de vous une intellectuelle ni une spécialiste de l'art, tout au plus, vous êtes une simple amatrice d'art qui ne sait recracher que les prémices de l'art contemporain en refusant toute contemporanéïté réelle, se retranchant derrière des clichés de pseudo connaisseurs bien pensants. J'adore Modigliani, j'adore Picasso, sans eux, l'art d'aujourd'hui ne serait pas le même. Mais je pense que ces artistes étaient ancrés dans la modernité et le mouvement et qu'ils auraient très certainement, eux qui ont remis en question la forme et la vision de l'art comme assemblages de schèmes plastiques à part entière, une image et une représentation ayant sa propre valeur, beaucoup apprécié que l'art contemporain soit si visible en ville, qu'on y adhère ou pas.

Contrairement à vous, je ne me réjouie pas d'humilier prétendument une personne en publique.
Pour moi vous ne voulez rien dire, vous êtes juste pétrie de suffisance, de médiocrité et de lâcheté.

Mais relisez-vous vous-même, et je vous en pris, faites moi une explication de texte ! Je ne suis jamais contre quelques explications, j'aime apprendre.
[voilà ce qu'elle m'avait écrit, entre parenthèses non italique, les questionnements que j'ai ajouté et envoyé] 
« Ah oui...."ne vous a-t-on pas informé que" Julio Junior Modigliani (mais qui est-il?) a coulé quelques bronzes...où avais-je la tête!! (Je file au coin, les mains sur la tête). (pouvez-vous m'expliquer le sous-entendu de cette blague?)
Vous avez, chère Mélanie, d'illustres repères didactiques.
..et ils sont morts????!!!! (Qui? Mes repères didactiques ou Kisling et Modigliani ? S'il s'agit des deux artistes, encore une fois, oui!)
je vais y aller...pas en courant..(je tiens à préciser à Mélanie que mon champ sémanticale (sémantique non?) s'est adapté à ce que CE que CELA m'inspire :))) (mais encore????)
@Mélanie: ahhahahah (vous avez le rire facile!) je viens de vous relire "mais la comparaison entre peinture et sculpture, qui plus est de deux époques différentes, n'est-elle pas hasardeuse? Ceci dit, il y a des réfractaires à tout, et ces œuvres auront eu le mérite de vous faire réagir puisque vous en parlez!"..........vous êtes totalement "décomplexée" avec vos approximations exaltées (de quels complexes suis-je censé souffrir, et de quels approximations m'accusez-vous?)...relisez ce que Picasso évoquait sur Le chat et l'Oiseau..(à priori, vous n'avez plus rien à dire) ... » (conclusion hâtive!)"


Et Vlan, dans les dents! 
Tout le monde a le droit d'avoir ses propres goûts et ses propres convictions, mais pour autant, même si le débat est souvent une chose souhaitable, il faut garder l'esprit ouvert et ne pas juger de manière aussi grave, définitive et agressive le travail des autres.
Et puis, mes résolutions pour la nouvelle année n'incluent pas que je dois me faire insulter par une folle inculte sans réagir! Na!

Sur cet acte de rébellion, bisous doux mes perroquets exotiques.

Rendez-vous sur Hellocoton !