vendredi 31 mai 2013

Oh la vilaine!

Bonjour à toi mon canard en sucre.

Aujourd'hui je vais te parler de la nature pestouille de la gente féminine. Je sais, c'est un vaste sujet et un article ne suffirait pas à faire le tour de la question, mais tout de même, je vais tenter de réflexionner (je sais ce mot n'existe pas, mais à sujet exceptionnel, mot inventé, c'est un proverbe très célèbre!).

Voilà, mon chou à la crème, je te dis la vérité, la méchanceté humaine n'est pas un mythe, et dans beaucoup de femmes se cachent la méchante fille populaire des séries américaines. Mais je pense que tu t'en doutais!


J'ai des copines formidables, mais j'ai aussi eu l'honneur et le privilège (non j'déconne!) de croiser la pire vilénie féminine. Tu sais le genre de filles qui se disent ton amie et qui en fait est en mode  "je te plante un couteau rouillé dans le dos et à multiples reprises" activé.
Alors, on la trouve un peu partout.
Par exemple, tapie dans un groupe de copines, prête à saisir la moindre occasion pour vous faire un méga-coup-de-pute catégorie intersidérale qui vous achèvera, parce qu'on trouve que vous dite trop ce que vous pensez. Évidemment, tout le monde tombe dans le panneau, même vous, et vous devenez la pestiférée dite hypocrite du groupe. Mais vous ne réalisez que bien bien plus tard d'où venait, en fait, la déflagration. Pas forcément de là où on pensait. Mon conseil: ne faites jamais confiance ni n'accordez jamais votre sympathie à une fille frustrée, jalouse, et mal dans sa peau.
Autre cas, la super copine qui vous kiffe trop, et en fait surtout vos potes. Elle vous kiffe tellement qu'à la première occasion elle se réjouie de vous enchainer des high-kicks de la mort de la trahison, pour dès que vous avez le dos tourné, vous évincer de votre propre groupe de potes. Bon, ce coup-ci ça n'a pas fonctionné parce que mes amis sont géniaux, qu'ils me sont fidèles, et je crois qu'ils m'aiment un peu aussi (moi en tout cas je vous kiffe grave mes poulets d'amour!).

Et puis, au delà de votre cercle de relations choisies, qui est le cas le plus douloureux tout de même en cas de vacheries inter-féminines, il y a l'autre cercle, celui du boulot.
Oh, je te vois derrière ton écran, toi aussi tu penses à Geneviève, la méchante qui répand à la moindre occasion des vilaines rumeurs sur à peu près tout le monde. C'est aussi elle qui harcèle Martine parce qu'il y a à peu près 10 ans, il y a eu un conflit à cause d'une agrafeuse! Ou juste parce qu'en fait elle aime pas sa gueule.
En ce moment au travail, l'ambiance est quelque peu morose. Le manque de chaleur estivale peut-être? En tout cas, ça fuse de tous les côtés, les coups de putes s'enchainent et les langues de vipères ne cessent de siffler. Pour une fois, je passe entre les balles, personne ne semble vouloir me prendre pour cible et c'est tant mieux.
Mais d'un regard extérieur et d'un point de vue sociologique, voire ethnologique tant la femelle répond à des codes quasi tribaux en cas de plans d'attaque de pourrissage de vie d'une de ses consœurs, la méchanceté féminine m’effraie.
C'est un peu comme lorsque j'ai vécu ça dans ma vie personnelle. On ne voit rien arriver. Lorsque ça commence, on fait l'erreur de se défendre à corps et à cris, et là, il est déjà trop tard, la bombe H vous arrive en pleine face. Car en fait, ce qu'on vous balance dans la gueule n'est que la partie émergé de l'iceberg. Il y a en fait un travail de fond qui se fait depuis bien longtemps, dans la pénombre, sans que vous vous en doutiez.
C'est parfois à la limite du harcèlement morale. C'est à la première qui arrivera à faire pleurer l'autre. De vraies stratégies militaires sont mises en œuvre. Les sentiments, la compassion et les frêles souvenirs d'une entente passée sont balayés.

Alors, je me réjouie de ne pas être sous les bombes en ce moment. Je soutiens comme je peux celles qui le sont. Et surtout je me rappelle les injustices et les rancœurs de femmes dont j'ai été victime tout au long de ma vie.

Certaines passent leur temps à dire que les hommes sont des salauds, des briseurs de cœur, qu'il faut se serrer le coudes entre nanas... encore faudrait-il savoir balayer devant sa porte et arrêter d'être une peste avec les autres filles.

Surtout mesdames, réfléchissez bien à ce que vous infligez à d'autre car un jour, il se pourrait bien que ça vous arrive à vous aussi. Lorsque l'on n'est pas fidèle, il n'y a pas de raison que les autres le soient avec vous.






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vendredi 24 mai 2013

Modeuse où es-tu? Au Old School Day à Châteauneuf le Rouge biensûr!


Bonjour à toi ma licorne.

Dimanche je suis allée au Old School Day à Chateauneuf le Rouge. Après un barbecue entre potes, quelques verres de rosé et quelques chipolatas sauce au poivre, nous décidons de nous rendre au Old School Day, C'est à côté. On s'attend à voir des vieilles voitures américaines comme des Mustang et autres indomptables de la route, ainsi que des motos vrombissantes type Harley Davidson.

En touriste, je suis le groupe de potes essentiellement masculin en me disant que ça peut-être sympa, et au pire, il y a aussi une brocante. Arrivée sur place, il y a des voitures partout, on a jamais vu autant de monde pour une brocante à Chateaubeach! Une fois garée, Georgette, les petits et moi passons par un chemin secret et arrivons sur la place. Ô déception, nous voilà face à un pseudo vide grenier. Il n'y a pas beaucoup de stands, et pas la moindre voiture à l'horizon.
Heureusement, je suis en terrain connu et nous nous dirigeons donc vers le château. Et là, c'est les yeux écarquillés comme une gamine de 8 ans découvrant sa première voiture américaine que je découvre les trésor du Old School Day. Peintures pailletés, carrosseries impeccables, décors de flamme ou allure classique, il y en a pour touts les goûts. Subjuguée par les voitures je ne m'aperçois pas tout de suite qu'elles ne sont pas les seuls trésors de la manifestation.
Tout à coup, elles apparaissent les unes après les autres. Mais qui donc? Les Pin-ups modeuses évidemment!


Elles posent de toute part, devant ou dans les voitures plus extravagantes les unes que les autres. Qu'elles sont belles ces Pin-ups qui semblent tout droit sorties des 50's. Voyant que toutes ces modeuses au style marqué posaient facilement pour qui voulaient les prendre en photo, je me suis dis que moi aussi je voulais les ajouter à mon album de modeuses. Évidemment, comme j'avais prévu de voir uniquement des voitures, je ne m'étais pas, encore une fois, équipée convenablement. Du coup, j'ai déambulé dans la foule en essayant de garder mon sérieux lorsque je prenais, encore une fois, des photographies avec mon téléphone portable! Mais ces chics filles ne m'ont pas snobée pour autant et se sont prêtées au jeu de la séance photo avec plaisir.









Voilà une pin up que j'étais obligée de photographier.
Le tableau était trop beau.
Sa longue jupe bleu bouffante grâce à son jupon de tulle blanc était parfaitement coordonnée avec son petit chemisier à boutons et liseré bleu. Elle portait des escarpins peep toes vintage bleu électrique vernis et liseré blanc. Inversion du liseré entre le chemisier et les chaussures, on aime ces petits détails qui n'ont l'air de rien mais qui permettent à un look d'être un look et non une simple reproduction de style!
Quelle élégance!
Évidemment on n'oublie pas les autres détails chocs comme le rouge à lèvre rouge carmin assorti au vernis à ongles, et les lunettes de soleil so american 50's.


Voilà un autre style de Pin-up, en apparence plus sage et plus classique.
Il s'agit de la chanteuse du groupe Marilyn and the rockin'bombs.
Cette jolie plante est à la fois super mimi et so class.
Ce que j'aime dans ce style 50's, se sont les codes et les détails. J'aime le chapeau délicatement posé sur une coiffure travaillée, la robe à pois blanc, l'effet taille haute avec ceinture blanche vernis, le gilet en coton tricoté, les sandales peep toes compensées.
Et le must pour moi: ce mignon petit sac vintage porté main en osier, bois et cuir. Il conditionne l'attitude de celle qui le porte en lui donnant une jolie silhouette un peu timide et très raffinée.
Évidemment trop de sagesse dans un look peut conduire à la transparence, mais que nenni ici. Et oui, on retrouve une bouche bien rouge et des ongles de la même couleur, comme des taches colorées sauvages qui bousculent le classique des couleurs de la tenue. On adore ce côté Docteur Jekyll et Mister Hyde, méfiez-vous du loup qui dort! Grrrr.
Vive Marylin and the rochin'bombs!




A présent un jolie couple. Elle est danseuse à le Divine Compagnie, il organise des soirée 50's. Tous les deux fendent la foule. On les dirait tout droit sortis de Grease, Sandy et Danny se promènent la main dans la main peut-être avant d'aller manger un burger dans un Dinner. On adore. Ils sont glam' et lookés.
Elle, sa silhouette longiligne est mise en valeur dans une robe longue évasée blanche à jupon rouge, perchée sur ses hauts talons vintage peep tose à bride et à nœuds, vernis évidemment. On adore sa coiffure. Une demi-queue bombée qui lui donne des airs d’héroïne adolescente des années 50. Par dessus tout ça, une matière simple, un joli gilet rouge en coton.
Lui est superbe avec sa banane à la Elvis, ses lunettes noires et son col de polo version pèle à tarte orange vif sur noir.
Ils prennent la pose et ils sont beaux, vive le glamour des 50's!







On continue avec deux autres Pin-ups super canon.
Affairées à déambuler dans la foule, c'est avec le sourire qu'elles acceptent de poser pour moi. En deux secondes, comme si elles avaient fait ça toute leur vie, elles prennent la pause, et le résultat est là, elles sont superbes! Voilà deux styles bien distincts. Une robe noire moulante et une fleur dans les cheveux pour l'une, une robe évasée à poids blanc et à jupon, une petite ombrelle en dentelle blanche pour parfaire le tout pour l'autre.
Mais elles aussi portent les emblèmes de ce look pin-up des 50's, le rouge à lèvre carmin, et la taille haute marquée. Toutes deux sont perchées sur de hauts talons très girly ornés de petits nœuds. So cute! Elles sont hyper féminines, sexy et glamour.
Elles ont le look, elles ont l'attitude, elles ont tout!








Et enfin, voilà la dernière Pin-up que j'ai photographié. Je l’appellerais la Néo Pin-up!
Cette demoiselle fait partie de l'équipe du Coin des Pin-up, magasin de vêtements et salon de thé à Marseille.
Ce que j'aime dans son look c'est le mixe du classique pin-up avec d'autres tendances.
On retrouve le côté classique de la tenue avec la jupe crayon  à poids blanc taille haute, une taille marquée d'une ceinture blanche vernis, une coiffure travaillée, et des fleurs dans les cheveux. Tous ces codes Pin-up sont grungisés avec des influences new burlesque. Doc Martens, fard à paupière smoky, bouche rosé, débardeur et surtout, sublime tatoue!
Voilà une pin-up du 21ème siècle.

Voilà, j'ai adoré l'expérience du Old School Day. Je me suis délectée de tous ces looks originaux et tellement beaux, des looks qui mettent parfaitement en valeur la beauté de la femme avec des coupes ajustées à la taille, point de gravité modesque de la Pin-up Modeuse. Mesdames, vous étiez femmes, belles et So Glam! on reviendra l'année prochaine...

A bientôt mes chéris!






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mardi 21 mai 2013

Amour, blessures et rédemption?

Bonjour à toi mon poussin.

Aujourd'hui j'ai décidé d'aborder un sujet qui nous préoccupe tous, et qui nous à tous un jour concerné, le sujet épineux et douloureux du cœur brisé!
Je ne sais pas si cela remonte en moi car je viens de fêter mes 1 an de relation avec chérichou, mais je l'avoue, je suis hantée, encore aujourd'hui, même si je suis heureuse, de traumatismes incarnés par le fantôme de mes relations amoureuses passées.

On a tous dû faire face, que ce soit dans un passé lointain pour les plus chanceux ou un passé beaucoup plus proche pour les moins chanceux d'entre nous, à une blessure de coeur, à un chagrin d'amour.
Le chagrin d'amour est la suite logique d'une rupture ou tout simplement de la constatation du fait que toi+moi, ben ça va pas le faire! Les raisons peuvent être diverses: infidélité, incompatibilité, méchanceté, débilité, mensonge, lâcheté, ennui, ratés etc etc...

Mais finalement, peu importe la raison, le résultat est le même: on souffre, on a mal, on veut que cela cesse, et surtout, on ne veut plus JAMAIS que ça se reproduise. On ne veut plus que notre petit coeur subisse à nouveau ces tourments. Et on décide de se blinder. Mais est-ce la meilleure solution?
On pense que le temps nous aidera à tirer un trait, que l'on guérira de toutes nos blessures, et que l'on ne pourra jamais avoir aussi mal qu'au moment où notre cœur s'est brisé.

ERREUR!

Si, bien sûr, la douleur ne sera jamais aussi violente qu'au moment de la rupture, mais elle sème en nous tout un tas de névroses et de peurs, qui, avec le temps, s'installent durablement dans notre cerveau, bien au chaud et attendent le moment propice pour scléroser, saboter nos relations de couple. Un peu à la façon du loup qui dort, tapis dans sa grotte, près à bondir à la moindre brebis égarée qui passera devant son trou!

Alors voilà, le chagrin d'amour a un côté perpétuel et le nier ne ferait qu'empirer les choses!
Quelles options nous restent-il alors? La guérison est-elle possible? Comment gérer nos angoisses amoureuses? Les anéantir ne me parait pas possible. Les comprendre et savoir vivre avec me semble déjà plus plausible.
Tout d'abord, il faut intégrer que notre comportements amoureux, à presque 30 ans, ne peut pas être le même qu'à l'adolescence où on est encore frais et non abîmer. Après, le temps fait son oeuvre, et d'histoires légères, en relations sérieuses, et bien voilà, on perd quelques plumes et l'instinct de protection de nos émotions se met en place, souvent sous deux forme: l'exigence et le manque de confiance en l'autre.

Que faire? Arrêter de se protéger? Ouvrir son cœur à l'autre sans attendre et dire "M'en fous, je prends le risque!" Mouais disons que c'est carrément plus facile à dire qu'à faire. Du coup, on voudrait être sûre de l'autre et tout de suite, et nos rencard amoureux prennent des airs d’entretiens d'embauche. "Tu as quel âge? Tu fais quoi dans la vie? Tu habites où? Tu te vois où dans 10 ans? Tu as des passions? si oui, lesquelles? T'es du genre à regarder le foot tous les weekend? tu as une vie sociale? tu as des potes? tu les vois souvent? tu attends quoi de la vie à deux? Les bébés, tu y penses? Fonder une famille, c'est dans tes projets de vie?" OOOOOOOOOOHHHHHHHH! Doucement!

Autant vous dire que quand j'étais dans ma période "Je me protège de tous", va savoir, je trouvais personne à mon goût! C'est comme si j'avais répertorié toutes les caractéristiques du mec idéal, et que je m'étais imposée de les checker dans les 10 premières minutes du premier rencard, prête à crier Next au premier faux pas!
C'est vrai que quand tu as presque 30 ans, que ton cœur a été piétiné par un troupeau de mammouths, ben tu deviens prudente et pressée. Mais franchement, la méthode "je prétends que je peux savoir si tu es un bon petit-ami-géniteur-avec-qui-je-vais-finir-ma-vie en moins de 10 minutes, sans te laisser la moindre chance" était carrément inefficace. Et puis, le romantisme, l’imprévu, le frisson de découvrir qui est l'autre, ben tout ça tu le perds.

Alors voilà ce qu'il faut savoir à mon avis: le chagrin d'amour, et bien il génère tout un tas de névroses qui sont un peu comme celles que tu as déjà. Il faut apprendre à les apprivoiser, il ne faut pas qu'elles te dominent. Il faut intégrer que l'amour c'est quelque chose qui se construit avec un être aimé non parfait, en fait, un peu comme toi. Il faut essayer de ne pas reporter toutes tes angoisses émergeant de tes histoires de cœur du passé sur ton chéri actuel. Il faut toujours se protéger, mais pas en mode militaire, prison de haute sécurité. Il faut prendre le risque de souffrir. Ouais, je sais, c'est pas cool, mais une relation amoureuse sans la moindre tristesse, tu vois ça que dans les téléfilms de M6 et encore, en général, les héroïnes, elles en chient grave pour avoir l'amour, même si après c'est pour toujours.

Soit patiente, posée, même si ton horloge biologique te hurle sans cesse "attention à la ménopause, au rythme où tu vas, tu n'auras jamais d'enfant et tu finiras vieille fille avec des chats". Et puis, c'est quand on se laisse aller, qu'on laisse réellement une chance à l'autre, qu'on rencontre l'amour. Moi, c'est ce qui m'est arrivé.
C'est vrai souvent j'ai mes vieux démons qui se réveillent, mais maintenant, je les connais bien et ils ne me font presque plus peur.
L'autre soir j'ai fait un rêve, je revoyais un de mes anciens petits amis. Je ne me rappelle pas de tout mon rêve, juste une sensation. Je lui hurlais dessus, je lui déversais mes rancœurs passées, jusqu'au moment où j'ai crié de tout mon saoul "Mais tu n'es qu'une merde!". Je me suis réveillée en sursaut, et depuis, je vais mieux!

Aller cœur brisé, chérichou est là pour veiller sur toi maintenant. Détends-toi, décontracte-toi, accepte tes blessures et panse-les. Un jour, promis, tu n'auras plus peur, tu sauras.

Sur ces bonnes paroles, à très vite ma marmotte!




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mardi 14 mai 2013

Modeuse où es-tu? A la Mobilee Rooftop Session biensûr!

Bonjour à toi ma licorne enchantée!

Aujourd'hui j'inaugure une nouvelle rubrique sur mon blog: Modeuse, où es-tu?
Je t'explique.
J'ai décidé de photographier les meilleurs looks lorsque je me rends à des événements type concert, festival et autre. Comment m'est venue l'idée? Dimanche je me suis rendue à la Mobilee Rooftop Session à La Friche Belle de Mai à Marseille. Et là, j'ai eu une révélation. Toutes les modeuses branchées et même les modeurs s'étaient, semble-t-il, donnés le mot pour se retrouver dans cet événement musical électro.

Bon commençons par le commencement, la Mobilee Rooftop Session c'est quoi?
"À l'occasion de MP2013 et du festival This is (not) Music, les associations WeArt et Llamada Del Mar s'associent sur un projet exclusif qui voit le jour pour la 1ère fois dans le sud de la France, les évènement Rooftop. 
À l'image de Los Angeles, Barcelone, Miami, Londres ou Berlin, il était donc naturel et logique pour Marseille en cette année de festivités d'avoir sa propre Rooftop. 
Les associations ont invité des spécialistes en matière de Rooftop, le prestigieux label Mobilee, avec sa patrone Anja Schneider et le talentueux Ray Okpara pour un showcase Mobilee sur les hauteurs de Marseille."*


Oui, cher lecteur, tu as bien compris, c'était l'événement à ne pas rater, the place to be dimanche dernier! Il est vrai qu'à la base la Rooftop Session, comme son nom l'indique, aurait dû avoir lieu sur le nouveau toit terrase de la Friche, mais pour cause de mistral, nous étions à l'intérieur.
Mais rassure toi mon ange des bois, la fête n'a pas été moins folle pour autant! C'est près de 800 personnes qui se sont pressées devant les enceintes, le bras levé marquant le tempo et le corps se trémoussant avec vigueur au son de la musique de Ray Okpara et Anja Schneider qui ont enflammé le dancefloor!

Bref, au delà du lieu mythique de la Friche (qui a tout de même perdu un peu de son authenticité underground depuis sa rénovation), le public étaient là en force, et pas n'importe quel public. Les spectateurs étaient plus lookés les uns que les autres, arborant une mode que j'adore, une mode innovante, décalée, libre et originale. A croire que cet après-midi musical sous-entendait la folie et la créativité vestimentaire. Ne m'attendant pas à cet énergie modesque fantastique du lieu, je dois dire que j'avais fait dans la sobriété d'un dimanche, et promis, je ne me laisserais pas avoir deux fois.

J'ai voulu garder une trace pour vous de ce haut lieu musical du look et munie de mon portable (ben non j'avais pas prévu que j'allais avoir l'idée de faire un reportage look avant de venir!), je suis allée vers les gens et j'ai pris quelques photos avant que le soleil ne se couche.
Je vous laisse découvrir mes trouvailles.







Tout d'abord, on aime le mixe des matières comme le coton, le jean et la laine dans cet entre-deux saisons, c'est très judicieux, de même que le mixe des imprimés qui donne beaucoup de relief à l'intégralité du look. Ensuite on dit oui au chignon 60's avec les lunette de soleil à la Jackie Kennedy posées négligemment sur la tête. On adore le collier bling bling qui pousse le look encore plus loin, entre diva et grungeuse. Et enfin comment mieux terminer ces tenues qu'avec des baskets aux pieds? Vans Old School remasterisées pour l'une, et petites compensées qui semblent signer leur grand retour pour l'autre. Le mix des tendances, les filles, ont dit oui!

Monsieur est pas mal non plus. On aime le chapeau moutarde, les lunettes Wayfarer de chez Rayban qui donne un petit côté James Dean, et la parka brute, accessoire intemporel du teufeur!















Dans un autre genre, entre rock et electro, voilà un autre look qu'on a adoré.
Ça n'a l'air de rien, mais d'une simplicité tellement efficace!
On dit oui au pantalon panthère retroussé, oui au raccord chemise et sac bleu roi, et encore oui à la petite veste en cuir marron. Pour compléter le tout, cheveux lâchés, les classiques Clubmaster Rayban, une petite montre au bracelet métal et des Reebok Dash Runner aux pieds.
Lorsqu'on assemble que des classiques du Old School ensemble que l'on rehausse d'originalité, ça ne peut que fonctionner!



















Alors, ici on adore le look pink-black-and-gold!
Cette jeune fille rayonnait à travers la foule, arborant un look fluo qui lui allait à merveille. Ce que j'ai adoré chez elle c'est la justesse de l'utilisation du fluo, point trop n'en faut! Une belle pièce fushia contrebalancée avec la sobriété du noir, avec tout de même, un peu à la Soulage, une diversité de matière pour ne pas faire bloc. Un peu de coton, un peu de toile, et du cuir. On salut également un excellent choix de maxi-bijoux dorés comme ses créoles, sa bague et son bracelet.
On retrouve la petite basket compensée des années 90's qu'on adore.
C'est frais, c'est rock, c'est rétro, on aime!














Ils sont beaux, ils sont lookés, ils sont parfaits!

On aime le style du jeune homme qui lorsque je l'ai pris en photo m'a demandé si j'étais sûre, qu'il était pas super bien habillé. Que nenni mon cher. Ton look est sobre et tout à fait dans son temps.
Un chino rouille, un t-shirt bleu, une ceinture en cuir marron et des chaussure en nubuck, le tout accompagné d'une paire de Carrera so 70's... on adore. c'est un peu hipster, mais pas trop, et on aime la liberté de la non-barbe d'ours! Monsieur, vous êtes un modeur qui s'ignore.

Quant à vous mademoiselle, on aime le look plage adapté à la ville. Le chapeau de paille et le top frangé qui recouvre le short en jean sont contrebalancés par la parka kaki et la paire de Nike. C'est super mimi, à reproduire à volonté. On souligne aussi les bijoux ethniques avec le collier plastron et la bague bleue turquoise associés à une montre en métal. C'est New-WoodStockesque ... c'est un 0 faute!










 Et enfin, j'ai eu le plaisir de croiser une célébrité naissante, la chanteuse Emily Lady. Très sympa, elle s'est prêté au jeu comme tous les autres, et s'est laissée prendre en photo.
Alors, on aime son look de rockeuse avec ses jolies boots cloutées, sa large boucle de ceinture, son chech New age, son perfecto pistache et son sac frangé. On aime la légèreté de son top moutarde flou qui lie parfaitement le perfecto et le jean noir. Que serait un look rock sans une paire d'Aviator miroir de chez Rayban.
On adore aussi la coupe de cheveux extra-courte qui n'enlève rien à la féminité du look, bien au contraire.
Alors pour ce look de rockeuse coloré et so music festival, on dit oui!











Voilà mes belettes argentées, c'était un petit reportage mode en direct de la Mobilee Rooftop Session à la Friche Belle de Mai à Marseille.
J'espère que vous avez apprécié. En tout cas, moi j'ai adoré cet événement musical, à la fois pour la musique et pour l'ambiance. Les gens étaient souriants, détendus et là pour passer un bon moment!

Merci à celles et ceux qui se sont laisser prendre en photos, et à très vite pour une prochaine rubrique!


* http://13.agendaculturel.fr/concert/marseille/friche-la-belle-de-mai/mobilee-rooftop-session.html

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lundi 6 mai 2013

comme une coquille vide...


Ça fait plusieurs jours que ça dur. C'est arrivé comme ça, sans prévenir.
Comme je hais cette sensation. Cette sorte de je-ne-sais-quoi qui m’oppresse la poitrine et qui me donne envie de vomir à chaque fois que je respire. Ce je-ne-sais-quoi qui m'empêche de hurler, qui me tétanise, qui me donne la sensation d'être ligotée

Tout allait bien pourtant. Et je dois dire que tout continu à aller bien d'ailleurs. Enfin, sur le papier.
Si je fais le bilan d'il y a un an en arrière où ma vie semblait être dans une terrible impasse, c'est vrai que les choses ont bougé dans un doux glissement.

photo de Steeve Luncker


 Il y a un an, je n'avais pas de travail.
Il y a un an, je n'avais pas l'amour.
Il y a un an, j'allais de déception amicale, en déception amoureuse.
Il y a un an, c'était la rupture au sens large du terme.
Il y a un an, je n'avais pas de chez moi.
Il y a un an, je ne savais plus qui j'étais.

Certaine choses ont changé, d'autre se sont déplacées, et d'autres restent les mêmes.






Aujourd'hui, j'ai un travail. Et lorsque je vois les chiffres du chômage qui augmentent de jour en jour, je dois dire que je m'en réjouie tous les jours.
Mais ce n'est peut-être pas exactement le travail que j'aurais espéré, que j'aurais voulu. Parfois je m'ennuie, parfois je voudrais plus grand!

Aujourd'hui, j'ai l'amour. Mais ne pensez pas que l'amour c'est comme dans les films, un parfait long fleuve tranquille. Non l'amour, même s'il rend heureux, c'est du travail, souvent.

Aujourd'hui, j'ai presque un chez moi puisque chouchou et moi on cherche un appartement.

Aujourd'hui, des déceptions amicales, les mêmes ou d'autres, il y en a toujours.

Aujourd'hui, je voudrais larguer loin de moi cette sensation qui me brûle les entrailles, je voudrais m'amarrer à un plus bel endroit.
Pour y arriver, je pense qu'il me faudrait moins de lutte, moins d'amertume, moins de regrets, moins d'envie et plus d'action, plus d'aventures, plus de consistance, plus de créations, plus de rêves, plus de compréhension,  plus de risques, et plus de nouveauté.

Je veux fuir ce vide qui m'entoure et se glisse à l'intérieur de moi, ce vide qui prend toute la place, qui s'étalle et s'installe, qui me gonfle comme un ballon de baudruche.
Je veux vivre, je veux rire, je veux réapprendre à m'amuser, à m'émerveiller, à faire fuir toute cette noirceur de ce monde qui m'entoure. Je veux redevenir légère et virevolter comme une jupe qui tourne un soir d'été. Je ne veux plus être las, ni m'ennuyer.

Je veux retirer cet étrange enclume qui est posée en permanence sur ma poitrine... je veux à nouveau respirer!





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