lundi 28 octobre 2013

Et si on faisait griller de la guimauve tout en discutant du néant dans lequel je me trouve?

Introspection quand tu me tiens, tu mets un peu le bordel dans mes neurones (déjà peu nombreux, ils sont à présent emmêlés!).

Bref, ce blog a presque un an, si ce n'est déjà fait (oui, je sais, je suis une mauvaise mère de blog), et non, c'est décidé, je ne l'abandonnerai pas dans le vaste monde du web. J'ai décidé de m'y accrocher comme une moule à un rocher, voilà une des seules choses dont je suis à peu près sûre en ce moment.

Dans ma quête de la stabilité et de mon fil d’Ariane qui, je l'espère, me permettra de sortir du foutu labyrinthe dans lequel je me trouve perdu en ce moment, et à ce niveau de perdition, je dirais même que je suis quasiment ensevelie, une chose est sûre, je ne peux pas laisser tomber l'écriture. C'est la thérapie des égocentriques teneurs de blog que nous sommes (n'y voyez rien de péjoratif!).

Alors, tels des exercices d'écriture salvatrice, je vais tenter de réaliser des posts jour après jour jusqu'à ce que l'un d'entre eux finisse pas avoir un véritable sujet et une vraie vocation de partage d'expérience réflexive vouée à nous faire tous avancer, vous et moi. Ambitieux, je te l'accorde ma licorne.

L’exercice est donc périlleux, et je vais certainement paumer bon nombre d'entre vous en route, lassés par mes introspections stériles et nombrilistes. Qui sait, on se retrouvera peut-être tous quelque part, genre au bord d'un chemin, pour constater gaiement ensemble l'inévitable dérive de ce blog et de ma personne tout en mangeant des marshmallows grillés. Mais je crois que quand on est pas trop mauvais dans un domaine, même si cela ne doit mener nulle part, il faut s'y accrocher coûte que coûte, histoire de flatter son égo (qui en a, en ce moment, bien besoin!), et de s'auto-congratuler en se disant que notre cas n'est peut-être pas désespérer.

J'admire la blogueuse régulière, celle qui a toujours un truc à dire, sur elle, sur les autres ou sur la vie, celle qui ne semble jamais saisi du syndrome de la page blanche qui la renvoie directement, comme c'est mon cas, à ce vide sidérale qui s'empare parfois de moi.
"Que vais-je leur dire? Raconter uniquement ma vie n'est-il pas dénué d’intérêt? Si même moi parfois je m'auto-saoule avec mes questionnements métaphysiques, que peut bien en penser un pauvre lecteur innocent?" Ne faut-il pas sortir de soit pour devenir brillant?
Un jour, lors d'une folle soirée de ma lointaine jeunesse, je parlais avec un charmant garçon que je trouvait extrêmement brillant et créatif, et je me rappelle lui avoir dit avec ma voix de Kévina "Non mais tu comprends, je suis lassé d'entendre les gens parler d'eux, tu sais, ceux qui s'écoutent parler et qui n'envisagent que leur propre nombril" Et il m'avait très justement répondu "Je pense que les gens qui ne parlent que d'eux parlent du seul sujet qu'ils connaissent et qu'ils maîtrisent, car en définitif, ces adeptes du monologue ne s'intéressent qu'à eux." J'avais trouvé ça très juste comme remarque.
Mais alors, où est la frontière entre l'égocentrisme et le besoin de partage d'expériences d'auteur pour que toi, lecteur, tu puisses aussi réflexionner sur ta vie?

Je crois que j'ai perdu de vu l'utilité de ce blog. Je ne sais pas si je l'ai créé parce que j'adore écrire ou parce que j'ai des choses à dire. Mais toi mon chou à la crème, je t'aime, et je ne veux pas te laisser là en plan comme je l'ai fait pendant tous ces mois. Je vais donc continuer à réfléchir sur le fait de parler des choses, et promis juré craché, je finirais pas te confier des choses intéressantes autres que ma perdition peut-être liée à mon état pré-trentenaire. Mais je ne suis même pas sûre qu'il y ait un lien de cause à effet, car aussi loin que je m'en souviennes, malgré une attitude de simulacre visant à prouver le contraire, je crois que j'ai toujours été perdue fasse à notre vaste monde dont l'injustice et les incohérences m'ont toujours laissée dans une grande perplexité, et dans un questionnement qui pourrait se résumer à un simple déstabilisant POURQUOI?

A bientôt ma biche en sucre.


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vendredi 25 octobre 2013

Coincée au dos d'un paquet de céréales!

Voilà mon bouchon, je m'étais absentée depuis un petit moment, et puis me revoilà.

Pourquoi une telle absence, je ne saurais trop quoi te dire. Pourtant, des choses, il s'en est passé, des aventures, j'en ai eu, même pas mal en fait.

Tout d'abord j'ai aménagé avec Chouchou. Et puis, je suis partie en Thaïlande pendant un mois afin de dire bonjour à une partie de ma vie passée, et de déconnecter de la tension de ma vie présente et quotidienne. Ensuite, j'ai eu de nouvelles opportunités comme animer des conférences à l'université. Je dois dire que ma vie n'a pas été triste et morne pendant tout ce temps même si un insidieux questionnement à tout de même parfois tapé à ma porte. Cet inévitable questionnement qui revient tout le temps dans la vie de chacun.
Et puis il y a eu ces problèmes de santé, pas très graves mais très ennuyeux, qui sont toujours là d'ailleurs et qui me tapent sur le système.

Et puis, il a cette chose qui ne va pas tout à fait comme je veux et qui a une terrible mauvaise influence sur ma façon d'être et mon impatience.


En fait, j'ai beaucoup pensé à mon blog pendant ce temps, mais je ne savais plus comment m'y prendre, comme si une amnésie de l'écriture s'était saisie de moi. Comme si en fait au delà de l'écriture oubliée, puisque j'écris tous les jours dans mon travail donc je n'ai pas oublié comment on fait, mais plutôt comme si je ne savais plus quoi dire. Comme si je voulais garder tout pour moi, comme si je voulais changer de style et ne plus parler de moi mais des choses.
Parler des choses...
Je ne sais pas encore exactement ce que ça veut dire, mais je vais y travailler, je vais y penser et je vais trouver.

En attendant, je te laisse là dans un terrible suspense dont même moi je n'ai pas la clé, en même temps, il se pourrait bien qu'en ce moment je n'ai pas la clé de grand chose. J'ai l'impression de flotter dans une espèce de mouvance où je ne sais plus rien, où je ne sais plus me projeter, où j'essaye de résoudre la complexité de ma vie qui, j'en suis sûre, est pourtant simple. Je suis coincée dans un labyrinthe de dos de paquet de céréales, pas si compliqué quand on le voit dans son ensemble, mais vraiment pas simple lorsqu'on est entre les murs ou planté devant l'entrée. C'est peut-être d'ailleurs pour ça que très souvent la consigne est d'aider Pipo à sortir de là. Je ne prendrais plus jamais Pipo avec mépris en pensant "quel naze ce Pipo, c'est pourtant simple, même un enfant de cinq ans y arriverait". Ben ouais mais sans vue globale, c'est pas évident. Il faut savoir prendre de la hauteur!

Enfin bref, Pipo et moi on est un peu perdu et je sens bien que je te perds toi aussi mon bonbon rose. Alors, je vais arrêter là et te retrouver très vite pour un post qui je l'espère, sera bien plus fun que ma litanie égocentrique au sujet de ma terrible perdition et mon état labyrinthique!

Bisous à toi mon chou sucré.



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