vendredi 30 novembre 2012

Ode à ma Georgette!

Alors voilà, on a tous une BFF (best friend forever) ou un BFF d'ailleurs, la fonction n'est pas uniquement féminine. Moi, j'ai des BFF, mais il y a La BFF toute particulière et chère à mon cœur. C'est Georgette!

Georgette ne s'appelle pas vraiment Georgette, parfois je l'appelle Georgetta, mais c'est pas son vrai nom non plus. Et Georgette m'appelle Georgette ou Georgetta aussi, mais je ne m'appelle pas Georgette ou Georgetta non plus! Vous suivez?

Georgette et moi, j'ai fait le calcul hier soir, on se connait depuis 12 ans, puisque lors de notre rencontre j'avais 16 ans, et que maintenant, enfin demain, ne précipitons pas les choses, j'en aurai 28... Par pudeur pour elle, et pour son anonymat, je ne dévoilerais pas l'âge canonique qu'elle va avoir bientôt (Georgette si tu me lis, je rigole!).
Ma Georgette, c'est mon pilier. Quand on s'est connu, au lycée, on allait souvent à des concerts. Et quand il y avait des pogos dans la fosse (parce qu'on était toujours dans la fosse, les gradins c'est nul!), même si je la dépasse d'au moins une tête, et ben c'est elle qui me protégeait des coups et des brutes épaisses, parce qu'elle est super forte ma Georgette! Et depuis, elle a jamais cessé de prendre soin de moi.

Georgette, c'est la meuf extraordinaire que je peux appeler 20 fois par jour quand je me sens seule, quand je suis pas bien, ou que j'ai juste envie de parler, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Ma Georgette et moi, on a tellement de choses à se dire qu'on ne sait pas rester moins de 40 minutes au téléphone. Ma Georgette, c'est celle qui me dit de me méfier de certaines personnes (et elle a toujours raison!) et puis si je l'écoute pas sur le moment, ben elle m'en veut même pas! Ma Georgette, elle a une patience d'ange, et elle sait tout mieux que moi sur ma propre vie. D'ailleurs, elle me dit souvent "Quand tu sais pas, demande moi!". Quand je panique, elle me rassure, quand j'ai un problème, elle a toujours la solution. Elle me juge jamais quand je lui parle des choses qui me turlupinent, même si parfois je suis paniquée pour une raison nulle, comme hésiter entre mettre une robe ou un pantalon pour la soirée organisée par bidule (c'est vrai que parfois je panique vite, je l'avoue!). Ma Georgette, c'est une personne droite et forte, sensible et gentille, fiable. Parfois elle s'emporte contre les gens, mais toujours pour des bonnes raisons. Faut pas la chercher Georgette, je serais vous je me méfierais, faut pas l'agresser.
Ma Georgette, c'est aussi une mère formidable qui a parfaitement réussi sa vie de famille avec son chouchou, et leurs enfants ils sont trop beaux. Même que je suis la marraine de l'un d'entre eux!

Alors voilà ma Georgette, je voulais te dire, et dire au monde entier la personne et l'amie formidable que tu es. Je t'aime, et toi et moi on médira sur les passant quand on sera vieille et échevelée. Toi aussi tu peux m'appeler n'importe quand pour me dire n'importe quoi. Et j'hésiterais pas à botter les fesses de la première personne qui osera te faire du tort. Voilà ma Georgette, je suis loin d'avoir tout dit, parce que tout ne rentrerait pas dans cet article, mais j'ai dit l'essentiel: je te kiffe grave à la vie à la mort ;).

PS: j'ai écris cet article non sans émotions.
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mercredi 28 novembre 2012

(Try to) Move in the right direction...

Bonjour tout le monde.

Aujourd'hui je lance mon blog avec ce premier article. Je ne vous cache pas que, prise d'une angoisse de la page blanche, je l'ai réécrit au moins une dizaine de fois avant d'atteindre un semblant de satisfaction.
Ce premier article, je voulais qu'il inaugure avec prestance et précision mon blog, qu'il scotche au mur, qu'il envoie du lourd quoi! Mais à trop vouloir bien faire, je me suis perdue dans des conjectures stylistiques et des méandres d'explications vaseuses et complètement incompréhensibles. En tout cas, voilà tout de même un premier article qui traduit bien mon humeur du moment... c'est le bordel!

Alors qu'il y a un an pile poil, je pleurais le jour de mon 27ème anniversaire, envahie par l'horrible sensation d'avoir raté ma vie, pire d'être passé à côté, pour cause de non-boulot, non-copain et non-appartement... (vivre à 27 ans chez ses parents, c'est socialement la loose! Même moi je me serais pas parlé si je m'étais croisé dans une mondanité quelconque), un an plus tard, voilà le bilan.
J'ai un taff, j'ai un mec, j'ai toujours pas d'appart, mais bon, je deviens presque fréquentable. Et je vais essayer de ne pas pleurer le jour de mes 28 ans pour cause de confusion persistante... Enfin, je ne promets rien.
Pendant cette obscure période de chômage, que je qualifierais d'hibernation, pleine de motivations, se juxtaposant tout de même simultanément à la tristesse et l'envie irrépressible de me terrer au fond d'un trou, j'ai essayé de lancer mon premier blog. Autant vous dire que le résultat, bien que pas complètement à mettre à la poubelle, n'était pas non plus méga géant.
Bon ça va, je l'avoue, en presque 8 mois, j'ai écris seulement 4 articles que j’antidatais lors des publications pensant ainsi, un jour, combler mon retard l'air de rien. Mais pas d'affolement mes chers futurs potentiels lecteurs, cette fois-ci c'est promis, je ne vous laisserais pas dans l'expectative et le désarroi, je ne vous trahirais pas une seconde fois, je jure l'assiduité.

Enfin bref, je m'aperçois que je n'ai pas dit grand chose et qu'il m'a fallu beaucoup de mots pour ça. Moi qui voulais vous emballer et vous rendre dépendants de mon flot d'écriture, que vous soyez accrochés à mon blog comme des moules à un rocher, moi qui voulais vous arponner comme un jour d'ouverture de pêche, vous rendre impatient de me lire comme une otarie attendant son poisson-récompense à Marine land (que de métaphores aquatiques), j'espère que je vous ai donné l'envie de revenir me lire... au moins une fois encore.

Alors je vais me recentrer et trouver un fil conducteur à tout ça, et je reviens vite, promis les loulous.

Bisous doux.
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