vendredi 28 décembre 2012

La fin d'année ou se sentir comme une dinde farcie...

Bonjour chers lecteurs!

Après ces fêtes de Noël pantagruéliques, j'ai enfin réussi à rouler jusqu'à mon ordinateur pour rédiger cet article.



Noël fut cette année chargé en émotions, significations, constats et découvertes! Tant de choses me direz-vous. Oui, tant de choses. On peut dire que ces fêtes de noël n'ont pas très bien commencé, et j'aurais dû me méfier de la suite des événements après le terrible repas de Noël du boulot. Mais moi, toujours optimiste et vouant un culte d'adoration à Noël, je ne me suis pas méfié, tout ceci ne m'a pas mis sur la voie et le repas de Noël du 24 décembre fut fort en révélations.

Bref, chers lecteurs, ce soir là des conclusions sous-jacentes depuis un moment se sont imposées à moi!

Je suis en train de changer! Et comme tout changement chez moi, cela se fait dans la douleur et l'interrogation. Moi qui était un cheval fougueux sans limites, je suis en train de m'assagir, et cela me fait peur! Ce n'est pas que je refuse de grandir, c'est juste que à trop devenir adulte et posée, j'ai peur de perdre mon indignation juvénile qui faisait de moi ce que j'étais et qui me permettait de clamer haut et fort "si tu ne t'indignes plus de l'injustice, c'est que tu es résignée, et la résignation c'est le début de ta propre trahison !"
Et aujourd'hui mes amis, je me sens comme une vache ruminante qui observe passer les trains sans aucun intérêt pour rien. Je m'auto-étouffe sous prétexte de sagesse.
Est-on sage lorsqu'on ne réagit plus? Lorsqu'on n'a plus de convictions? Enfin, ce n'est pas que je n'ai plus de convictions, mais mon côté rebelle est absorbé par un calme olympien, moi, la sanguine, moi la fille du sud. Alors se met en place le manège insidieux de l'hypocrisie involontaire. Car voulant être calme, détendue, gentille, non blessante, posée, je me retiens de dire le fond de ma pensée aux éventuels intéressés. Mais, étant d'un tempérament à ne pas pouvoir garder ma langue dans ma poche, car je préfère que les choses soient dehors plutôt que dedans et me rongent, du coup, je déborde et je me répands auprès d'autres personnes que les dits intéressés sous couvert de confidence. On peut se demander alors si ce n'est pas plutôt de la lâcheté que de vouloir éviter le face à face? Enfin, j'ai un peu du mal à suivre ma nouvelle ligne de conduite.



Je crois que lorsqu'un changement s'opère en soi, la frontière est très fine entre la modification de soi et la perte de soi.

J'ai l'impression que tout se mélange en moi, que tout commence à m'envahir, à m'exploser à la figure. Car à force de me taire, de ne vouloir blesser personne, j'ai baissé mes défenses, et j'ai perdu mon répondant. Je me laisse faire. Lorsqu'on me fait une remarque, je ne dis rien, je me tais et je perds peu à peu cette confiance en moi que j'avais mis longtemps à construire. Je me sens comme une dinde aux marrons.



En ce moment, je ne sais pas vraiment qui je suis, je ne sais plus. Et puis, suite à quelques conversations, je ne sais plus si j'avais raisons d'être moi-même comme avant, ou si je dois construire un nouveau moi mou, fade et d'accord avec tout.



Mais d'où viennent toutes ces nouvelles perceptions, et ces changements inopinés? Est-ce cyclique? Est-ce l'âge? Est-ce le milieu de travail où il me semble jouer un rôle chaque jour en me retenant d'être moi même? Ce faux moi besogneux a-t-il pris le dessus sur le vrai moi? Ce moi factice qui ne dit rien, qui se doit de se faire accepter par tout le monde, celui qui est lisse, celui qui sourit même quand l'envie de coller une baffe se fait sentir. Ce moi je le déteste, il m'étrangle jour après jour, il me force à rentrer dans des cases, des catégories, des normes sociales qui ne sont qu'un jeu, le jeu du dénie de soi, pour quelles raisons au fait?



Et puis, il y a toute cette complexité qui est mienne depuis tant de temps, celle que je traîne avec moi en permanence, tel un boulet, celle qui parfois me saigne, me pèse, me tourmente et m'emplie l'intérieur jusqu'à me nouer la gorge. Et il y a cette sensibilité excessive que je combats nuit et jour, celle qui me vexe, qui m'émeut aux larmes, qui me fait de la peine, et qui, mêlée à ma complexité, m’empêche de dormir.



Il y avait un dernier rempart à tout ça, un rempart qui me faisait dire que peut importe finalement tant que j'étais bien avec moi même, un rempart qui me faisait dire que malgré mes vilains défauts, les gens pouvaient m'aimer comme ça de manière inconditionnelle, mais en cette fin d'année 2012, ce rempart est tombé et je me sens nue, même désossée. Je ne sais plus rien.



2012 fut en dents de scie, remplie d'épreuves, de déceptions, de vide, d'un peu d'espoir, d’incompréhension, de quelques bonheurs tout de même. Mais toutes les bonnes choses, on les oublie si vite quand le mal de vivre s'attaque à votre cœur et vos entrailles. Alors comme dirait quelqu'un que j'adore "vivement que cette foutue année 2012 se termine, 2013 sera mon année!" L'année du bonheur, de la compréhension, de la confiance, de la simplification, du juste milieu, de l'apaisement et du reste!



Bisous doux mes agneaux!

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jeudi 20 décembre 2012

Le repas de Noël du boulot ou le repas de l'angoisse!

Chers amis.

Mon assiduité à quelque peu flanchée ces derniers temps, mais chose incroyable, j'ai été débordée au boulot!!! (enfin débordée en mode fonction publique, donc, j'ai simplement eu des choses à faire.)

Bref, si je vous écris aujourd'hui, c'est que j'ai vécu pour la première fois l'expérience traumatisante du repas de Noël du boulot! Je ne pouvais pas garder cela pour moi, voilà qui était bien trop dur à porter sur mes frêles épaules (Et le premier qui sous-entendra que mes épaules sont tout sauf frêles aura à faire à moi!).



En amont, je fus quelque peu briefer sur le déroulement habituel du repas de Noël par mon boss, et déjà quelques jours avant la date fatidique, je ne sais pas pourquoi, j'avais comme une sorte d'appréhension. Aujourd'hui je qualifierais cette appréhension d'intuition visionnaire!

Donc telle une adolescente de série américaine en attente d'une invitation au bal de promo, j'attendais avec impatience mon invitation à une table pour le repas fastueux de Noël. Mais le jour J, Anne ma sœur Anne, toujours rien à l'horizon, aucune invitation. Je décrochais donc mon téléphone dans la matinée pour appeler une collègue et lui demander à quelle heure elle comptait se rendre à ce rendez-vous annuel de la fête et de la débauche municipale. Enfin vous vous doutez bien que je lui ai juste demandé "tu y vas à quelle heure toi au repas de Noël?" d'un air tout à fait innocent mais qui était emplie de l'angoisse cachée de me retrouver à une table de relous!

Et bien, je vous le donne en mille, malgré toutes mes précautions, des relous se sont tout de même glisser à ma table! Horreur.

Enfin, revenons à nos moutons immédiats, nous fixons un rendez-vous par téléphone afin de convoyer ensemble vers le lieu des incidents. Je rejoins donc ma collègue A dans son bureau où attendait également la collègue B avec qui j'ai quelques difficultés relationnelles, mais la collègue B ignore à quel point je lui flaquerais bien une paire de gifles! Et là, tout de suite, B me donne l'occasion de penser que je lui mettrais bien un coup de tête par sa première attaque sournoise. De son plus bel accent belge elle me sort sur un ton glacial et terriblement autoritaire, à la limite de l'esclavagisme, un "Tiens, pendant que tu y es, enlève le papier sur la porte! rrrrrrr (supposés grognements)". Alors, premièrement, j'y étais pas vraiment, et deuxièmement, ne faut-il pas finir sa phrase par une formule de politesse type "s'il te plaît" quand on est quelqu'un de bien élevé? P... (l'incident à l'air banal, mais elle et moi, on a comme un passif toutes les deux, putain elle me prend pour une stagiaire larbin alors que merde, je ne suis ni stagiaire, vu que je suis chargée de comm, et en plus je suis pas larbin non plus!)
Nous voilà donc parties vers notre destin festoyant et là, arrivée devant la salle, le plus grand et le plus long moment de solitude de ma vie a débuté pour moi, où comme j'aime à l'appeler autrement "le repas de Noël de l'angoisse qui dura 4h!!!!".
Après une bataille acharnée des employés municipaux actifs et retraités pour trouver une place à une table qu'ils affectionnent avec des gens qu'ils, minimum, tolèrent, tout le monde se met en conditions pour écouter le discours de Monsieur M notre maitre à tous. Moi, je me retrouve à table entre A et B (putain B me cherche, je le sens bien). Un espèce de quarantenaire mode vieux beau(f) en pleine crise du quadra se joint à nous, c'est un copain de B. Dans une tentative minable et pathétique de draguer une minette (en l’occurrence moi), il décide de m'appeler Sandra toute la journée sauf que je m'appelle pas comme ça, et ça, ça le fait marrer le type, mais genre à s'en taper le cul par terre! Cette situation de séduction lourde à laquelle s'adonne notre quadra relou, ne plait pas du tout à B, qui, ça se lit sur son visage, se ferait bien soulevé par la police municipale. Elle sort donc ses griffes à la moindre occasion, en me coupant la parole à tout bout de champ et en me donnant même, soit disant sans faire exprès, des coups de pieds sous la table.
Sur ma gauche éloignée, une autre pauvre truffe s'installe. C'est une dame qui a un contentieux inavoué avec moi et qui aime à dire à qui veux l'entendre, la garce, que je suis stagiaire. Je me plais à la surnommer "l'hystéro de l'appareil photo" depuis son agression téléphonique sur ma personne. En effet, un jour de quiétude au boulot, mon téléphone sonna, chose rare à cette époque, et mon interlocutrice, elle, trouva normal de me parler comme à un bichon maltais qui aurait eu le rage et qui aurait voulu manger un enfant. Tout ça parce que je n'ai pas voulu exécuter ses ordres injustifiés. Et cette adorable femme n'a pas hésiter une seule seconde à lancer à travers la tablée un tonitruant "Ah ouiiii, on se connait, c'est moi qui vous avais appelé pour l'appareil photo, et c'est vous qui ne me l'avez pas apporté, vous êtes la stagiaire de J non?" Putain, je suis pas stagiaire, et J le premier m'appelle sa collaboratrice! Je lui aurait bien péter les dents mais j'ai préférer lui répondre d'une voix angélique "Oh, ne soyons pas fâchées, la rancune n'est pas une qualité pour une femme élégante et tout ça est derrière nous. Au fait, j'ai été obligé de faire le tri pour la prochaine publication, on est trop juste, du coup, pas d'article sur votre structure!" Bon c'est pas vrai, mais ça elle est pas censée le savoir. Œil pour œil, dent pour dent!
Bref, autant vous dire que dès le début du repas, je ne sentais pas trop les choses, et vous pensez que j'ai touché le fond, et bien non, parce qu'après le fond, il y a le sous-fond.
Comme ce grand moment du foie gras, celui qui a suivit le moment où le gros lourd de 40 ans m'a très distinctement hurlé que mes boucles d'oreilles couleur sapin, cadeaux offert la veille par une très bonne amie, ressemblaient à un étron... Comment vous dire, poésie quand tu nous tiens!
Et lorsque j'ai eu le malheur de me resservir du fois gras, cet être délicat a hurler à qui voulait l'entendre (oui, il ne savait pas parler normalement) "Eh ben Sandra, vaut mieux t'avoir en photo qu'à table!". Solitude.
Le spectacle cabaret choisi par "l'hystéro de l'appareil photo" a commencé. Se sont succédés des numéros les plus médiocres les uns que les autres dans l'indifférence la plus totale des 200 convives. Pantalons pattes d'eph en lycra moulant dorés ont côtoyé des bottes type sado-maso en sky noires vernis qui, elles, ont virevolté au son du chant faux d'une artiste interprète de seconde zone et d'une mélodie de trompette à se tirer une balle, surtout lorsque les artistes, où les "boys ans girls" comme ils aiment à se faire surnommer, ont entamé "Dans le port d'Amsterdam" déguisés en pirates des caraibes...Nous touchions les abîmes des entrailles de la terre, enfin c'est ce que je croyais jusqu'à ce que "l'hystéro" prenne le micro pour faire une annonce.
Cette annonce microphonique demandait aux hommes d'arrêter de se rendre dans les loges pour ne pas troubler la "pudeur" des danseuses pendant qu'elles se changeaient. C'est à dire qu'une bande de pervers municipaux en rûte, excités par les danseuses semi-dénudées dans leur tenue Moulin Rouge tout en strass et paillettes, se ruaient dans les coulisses, certainement plus qu'émécher, pour harceler ces pauvres femmes, terrorisées au point de demander une annonce micro pour qu'on cesse de les importuner...Tristesse! Là je me suis dit qu'il était temps de partir, que je ne pouvais pas vivre cette épanouissante expérience plus longtemps. J'ai donc salué tout le monde poliment et je me suis tirée, loin! Heureusement le repas était très bon, tout en foie gras, saumon fumé, canard, gratin, fromage, mignardises et papillotes. J'aurais au moins gagné ça.

En conclusion, sans appel et définitive, je déteste les repas de Noël du boulot!

Bisous doux à vous et joyeuses fêtes! Que votre réveillon ne ressemble en rien à cette expérience traumatisante.




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mercredi 12 décembre 2012

12/12/2012 et autres préoccupations légères

Bonjour à vous tous.

Cela fait quelques jours que je n'ai pas écris et ne voulant pas sombrer dans l'abandon de l'assiduité, je me suis dit qu'il était tant de mettre fin à mon inactivité blogosphérique.

Me voilà donc devant vous les chouchous, et pour dire vrai, tant de sujets nécessitant mon commentaire, de mon propre point de vue, se bousculent en mon fort intérieur que je ne sais pas par ou commencer, par quel bout détricoter le pull. Je ne sais pas si je dois me la jouer futile et rigolote, en mode, je vous raconte la décoration épique de mon sapin de Noël, ou si , au contraire, je dois me faire grave et sensible et vous parler de ma peur compulsive de l'oubli. A vrai dire, ne sachant pas moi même dans quel genre de mood je me situe, il est difficile pour moi de me décider!

Attend cher lecteur, je me sers un peu de thé!

Nous disions donc? En fait pas grand chose vu que je n'avais pas encore commencé ni décidé. Ceci dit, l'envie me prend tout à coup de déblatérer sur le 12/12/12.
Ici, au bureau, tout le monde en fait un évènement, encore que moins que sur la toile ou les réseaux sociaux. Et bien bizarrement, si certain voit ça comme un jour particulier, moi j'y suis plutôt insensible. J'irais même jusqu'à dire que je me sens plus inquiète à l'idée d'une fin du monde hypothétique qu'à un jour qui est censé marquer les destins comme le 12/12/2012. Deux possibilités à ce ressenti, soit je suis quelqu'un de terriblement négatif et je me dis qu'il est plus logique qu'il m'arrive (comme à nous tous) un truc affreux style fin du monde, qu'un super jour de chance où je trouverais un billet de 500 euros par terre, et où enfin, on reconnaitrait que le service communication, oui c'est vrai, ne sert pas à rien! Deuxième solution, je ne sais pas saisir ma chance et je rêve secrètement de bousiller du zombie. Illustrons d'abord la première partie de phrase.
Demain je me retrouve à aller manger au foyer du 3ème âge une côte de porc et un menu régime avec une collègue de boulot qui m'a d'abord rejetée à mon arrivée. Le pire c'est que ce déjeuner se fait selon mon propre accord donné en toute conscience. Et  pour rester dans les exemples de boulot, le jour où les filles sont allées acheter les décos de Noël, et tout le monde sait à quel point j'aime Noël, ben j'ai pas suivit, j'ai pas compris et je n'y suis pas allée. Je ne sais pas dire non, je ne veux pas blesser, du coup, je rate ma chance trop occupée à m'auto-flagélé de politesses incongrues.
Tout ça pour dire que le 12/12/2012 est peut-être mon jour de chance, dixit également une collègue de boulot qui me dit que ça peut pas être pire que demain vu le déjeuner qui m'attend et même que je devrais jouer au loto, mais je suis trop occupée à je ne sais quelle tache futile pour m'en apercevoir! Ah oui c'est vrai, comme bon nombre de personne, je travaille. Fichtre. Ceci dit, vu le contexte actuel, ça c'est plutôt une chance, et parions sur une soirée de la chance où tout sera permis pour rattraper tout ça. Et comme je vais au sport après le boulot, je vais peut-être perdre deux kilos en un seul cours et ça, ça serait ma chance!
Bref... En ce qui concerne la partie Zombie, je dois dire que depuis que j'ai visionné le film Zombie Land, il y a de ça quelque temps maintenant, et bien la perspective d'affronter les Zombies dans un monde apocalyptique ne serait pas pour me déplaire (à supposer bien entendu que les zombies ne sachent pas courir vite!). Je pourrais enfin extérioriser toute cette colère que je voue aux automobilistes aux heures de pointe en découpant du zombie à la machette (en période apocalyptique, l'arme blanche est une arme sûre, pas besoin de recharges). En plus, avec la dreamteam, on a déjà convenu d'un plan de ralliement si jamais ça arrivait vraiment. Évidemment, comme ça sera chacun pour sa peau à ce moment là, je ne vous dis pas ce qu'on a décidé. Hihihi. Ceci dit, ça m'embêterait quand même de pas fêter Noël. Foutus Mayas!

Cet article est encore plus bordélique que le tout premier du nouveau blog. M'enfin, ayant une personnalité bordélique, sans dessus dessous, ben quelque part c'est logique. Mes amis et mon copain disent que j'arrête pas de m'auto-couper la parole tout le temps...pas faux!

Alors, en souhaitant un peu plus d'ordre pour la suite, et espérant ne pas vous avoir laissé sur votre faim/fin, bisous à vous les loulous.


Et merde! Ceci dit, il reste le 01/01/ (30)01 et le reste, donc c'est pas tout à fait vrai, sauf si le 21/12/2012 c'est la fin du monde... Enfin on va pas revenir la dessus...


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vendredi 7 décembre 2012

Mon coiffeur ce héros!

Salut les chéri(e)s!

Je ne sais pas si vous avez lu l'article que j'ai posté hier, mais c'était pas la grande joie par ici. Alors comme toute fille qui se respecte, quand ça va pas, et bien c'est direction coiffeur!


Ayant été comblée cet été par ma coupe de cheveux réalisée chez Sculpt à Aix en Provence (celui 29 rue Bedarrides), je décidais donc de retourner à cette adresse! Je sais ce que vous vous dites, premièrement que je ne vais pas souvent chez le coiffeur, la dernière fois étant cet été, et deuxièmement que je ne suis pas au fond du gouffre si souvent ;). Je vous arrête tout de suite, c'est vrai, je ne vais pas chez le coiffeur souvent, mais heureusement pour mon compte en banque, je ne vais pas chez le coiffeur à chaque fois que je suis au fond du gouffre.

Bref, hier soir après le boulot, je fonce, je brave le froid glacial des rues d'Aix. J'arrive transit de froid au salon espérant qu'ils ont de la place...Ô joie ultime, ils en ont.
Sculpt est un salon dans un style très épuré. Sol gris, grands miroirs aux murs, plafond blanc, fauteuils en cuir noirs et chrome. La déco est assez design, c'est branché et stylé, un poil froid mais de bon gout et agréable.
Par contre, si je puis me permettre un seul petit bémol sur ce salon, c'est le coup du "Mets ta veste et ton écharpe et ton pull sur le cintre toute seule, alors que tu galères avec ton sac et que tes mains gelées te rendent maladroite et peu sûre des tes gestes". Un petit, " je te débarrasse (oui ici on te tutoie automatiquement, ce qui a son charme)" aurait été le bienvenu, et aurait rendu mon passage chez Sculpt parfait. C'est vrai, mince, quand on vient chez le coiffeur c'est pour se faire chouchouter!

Enfin...Je demande si la coiffeuse magique de la dernière fois est là, elle n'y est pas. Déception. Mais, je ne me démonte pas, je reste.

Là, tout c'est enchaîné très vite. Je m'assoie pour attendre au bac, on s'occupe de moi direct. Un jeune homme coiffé d'un bonnet me demande de détacher mes cheveux, les regarde, me pose des question sur mes envies capillaires. On discute de la coupe, on se comprend, puis il me lave les cheveux avec délicatesse. Je me sens bien, je me relaxe enfin après ma longue journée de boulot.

Puis, on passe à la coupe. Il est très prévenant, il me rassure beaucoup sur ce qu'il est en train de se passer. Je crois qu'il a bien intégré que nous les filles, on adore aller chez le coiffeur mais que cette activité génère toujours un peu de stress, car on a toute été confronté une jour ou l'autre à une coupe ratée qui nous fait pleurer en sortant de chez le coiffeur.
Le gars au bonnet commence par me passer un produit dans les cheveux, mais j'ai pas pensé à retenir la marque (je vous dit que j'étais à l'ouest après ma journée de boulot!). Tout ce dont je me souviens c'est une bouteille rose flashy avec l'inscription "out of bed". Ça sentait très bon. Puis il commence à couper. Je regarde les mains expertes de mon coiffeur. J'y connais pas grand chose mais il a l'air d'avoir une sacré technique.
Pendant que Super coiffeur s'affaire avec mes cheveux,  je scrute ce qui se passe dans le reste du salon. Dans une ambiance détendue, sur une bande son éclectique et de qualité, les coiffeurs travaillent. On sent qu'ils s'entendent bien, l'ambiance est vraiment chouette. Et surtout, ce que j'apprécie, c'est que si t'as pas envie de parler ou de raconter ta life (souvent les coiffeurs/coiffeuses  veulent te faire parler absolument même si t'es pas en mode discussion et que tu t'en balances de ce qu'ils te racontent!), et ben t'es pas obligé, on te laisse tranquille, on te fout la paix. T'as plus qu'à te régaler avec la musique et/ou l'observation de la vie du Salon. Par contre, si tu as envie de parler, ils sont aussi là pour discuter, c'est pas des sauvages tout de même!

Bref, la coupe se termine.
Première constatation "Wouw, mes cheveux sont trop beaux!".
Deuxième constatation "Waouw, mes cheveux sont super doux, encore plus doux que le cachemire ou l'angora, en fait c'est une exacte fusion des deux!"
Troisième constatation "Waouw, mes cheveux ont l'air plus long que quand je suis arrivée!".
Quatrième constatation "Waouw, cette coupe c'est tellement moi!".
Cinquième constatation "Waouw, sur deux coiffeurs différents de ce salon, les deux sont aussi géniaux l'un que l'autre!".
Sixième constation "Waouw, je vais revenir ici la prochaine fois, c'est sûr!"
Septième constatation (en me levant avant de partir) "Waow, j'suis canon quand même!" :)


Alors un grand merci à mes nouveaux héros, 
les coiffeurs du Salon Sculpt 
29 rue Bedarrides à Aix-en-Provence!
Et si vous habitez la région, n'hésitez pas une seule seconde à aller vous y faire coiffer!


 Bisous doux mes bougnettes, bon weekend et à très vite!


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jeudi 6 décembre 2012

Le bonheur c'est compliqué!

Dans la vie, s'il y a un truc qui m'obsède, c'est le bonheur. J'ai toujours peur qu'il m'échappe, ou que j'en utilise tout mon quota, ou qu'on m'enlève tout ce qui me réjoui d'un seul coup.
Parfois je réfléchis tellement à ce bonheur que je voudrais atteindre, qu'en fait, j'ai l'impression que je ne fais que m'en éloigner.
Et puis, il y a toutes ces peurs et ces névroses qui me paralysent, et qui parfois, sans que je m'en aperçoive, s'insinuent subrepticement dans ma vie pour m'emplir de doutes et de craintes. Alors, faut-il d'abord définir et accepter ses peurs avant d'atteindre le bonheur? En tout cas, s'il faut en passé par là, ce n'est pas chose facile.
Mais comment identifier ses angoisses, comment les départager, comment les classer?
Souvent j'y pense et je cogite. Si la réflexion structure les pensées, les rend-elle plus claires pour autant? Car à trop réfléchir sur des choses qui devraient relever de la spontanéité, là d'où le bonheur vient selon moi, on les assemblent en un labyrinthe où tout se croise et s'entrecroise, où le bas devient le haut et le haut le bas. Ce qui fait qu'on est piégé dans une auto-analyse néfaste. Et puis tout ça, ça s'en va et ça revient. On croit qu'on a compris comment on fonctionne, puis la minute d'après on ne sait plus rien. On croit avoir compris pourquoi on souffre, puis la minute d'après on trouve une autre cause.
Moi, je suis une rêveuse, mais ça n’empêche pas que pour me comprendre, il faut que je fragmente, que je trie dans des cases mes états d'âme comme pour mieux les appréhender.
Aujourd'hui je me rends compte, et je pense que toi aussi cher lecteur/lectrice en me lisant, que je suis quelqu'un de très compliqué qui pense beaucoup et beaucoup trop. Mais je ne sais pas calmer la bête qui me sert de cerveau, celle qui a toujours besoin de nourriture cérébrale, celle qui lorsqu'elle n'a plus rien à se mettre sous la dent, s'auto-dévore.

Ce qui m’empêche d'être heureuse aujourd'hui, notamment en amour, c'est sûr, ce sont mes peurs. Il y en a qui sont là depuis toujours, ancrées en moi sans raison comme la peur chronique de l'abandon, ou celle de ne jamais faire assez, ou assez bien. Et puis, j'ai développé avec le temps d'autres peurs. Des peurs issues du vécu, venues des mauvaises rencontres, comme la peur de la souffrance. Quand on a eu son petit cœur passé à la moulinette tant de fois, que des méchants vilains garçons l'ont arraché de ma poitrine dans une grande gerbe de sang, qu'ils l'ont jeté à terre, puis ont sauté dessus à pied joint, et bien, bizarrement, la convalescence est longue. Et ça je m'en aperçois seulement aujourd'hui. J'étais persuadée que j'avais fait depuis longtemps la nique à ma fragilité non décidée. Et bien je me suis trompée. C'est vrai, jusqu'à présent je me sentais forte, j'avais l'impression d'avoir digérer mes histoires passées, mes blessures d'avant, que mon petit cœur, grâce à Lui, s'était rafistolé. Mais en fait, je ne suis qu'une boule d'angoisse dont les trous dans le cœur ont été rebouchés avec du papier.
J'ai peur de l'amour. Et pour être sûre de ne pas souffrir, parfois, je serais presque prête à renoncer, ce qui est diamétralement opposé à mon caractère. Du coup c'est l'histoire du chat qui se mord la queue. Je suis malheureuse de voir que je suis prête à faire quelque chose qui ne me ressemble pas, juste pour ne pas avoir mal, moi qui n'abandonne jamais, moi qui suis tenace.

Mais je ne veux pas finir vieille fille, et je ne veux pas le perdre. Alors, même si j'ai peur que tout recommence à nouveau, peur de me tromper, peur qu'il ne m'aime plus, peur d'être abandonner, il faut que je lutte contre moi même, contre mon exigence mal placée, contre ma tête qui s'affole. Et je sais, que même s'il n'est pas tout blanc, il y a aussi dans les choses qui déraillent des choses qui viennent de moi. Et si je continue, si je m'entête la peur de rater ma relation va me faire rater ma relation.
Je ne veux pas tout gaché par mes angoisses de solitude, d'abandon et du reste, même si lorsque notre coeur a été brisé plusieurs fois, c'est très dure de se défaire de tous ses traumatismes.
Mais je crois qu'être heureuse, ça se décide et ça s'apprend. Donc je vais résister, je vais apprendre à me laisser aller et à ne pas me laisser envahir par la bête. C'est décider elle ne gagnera pas, elle ne me dévorera pas et elle ne m’empêchera plus d'arriver au bonheur.



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lundi 3 décembre 2012

My perfect and amayzing birthday day !!!

Bonjour.

Alors que nous sommes lundi matin, que je me retrouve au bureau, face à mon ordinateur, mon Thermos de thé fumant à côté de moi, et les yeux gonflées de fatigue, je me remémore avec joie mon anniversaire.
Lors de l'article "(try to) move in the right direction", j'évoquais mon précédent anniversaire comme un moment déroutant où je faisais le triste bilan de ma vie, et où la journée fut morne et marquée par beaucoup de larmes (d'ailleurs vous remarquerez que les anniversaires sont toujours des jour où on fait le bilan!). Dans cet article je m'engageais également à ne pas pleurer le jour de mon anniversaire à venir. Et bien, vous savez quoi, j'ai réussi, même si l'émotion positive a bien failli me faire rompre ma promesse à moult reprises!
Je ne sais pas si vous avez déjà vécu des journées parfaites? Pour ma part, même si j'ai eu pas mal de super chouettes journées, je dois dire que des journées parfaites, j'en n'ai pas eu des tas. Et bien je peux à présent en ajouter une à ma courte liste .

Samedi 1er décembre 2012, j'ai fêté mes 28 ans.

23h00, vendredi soir, crevé par la semaine de boulot, Chérichou et moi on s'est endormi comme des masses.

Samedi,
2h00 du mat. Trop excitée par ma journée d'anniversaire qui commençait déjà, j'ai entamé une fin de nuit de l'angoisse. Vous savez, ce genre de nuit où on passe son temps à se réveiller toutes les heures, en attendant que ce soit le matin. Un peu comme le 24 décembre quand on a 7 ans et qu'on a l'impression que jamais ce fucking soleil ne sortira de sa planque pour donner le feu vert de l'ouverture des cadeaux.

Bref,
3h00 du mat. A force de tournicoter dans le lit, je réveille chérichou par inadvertance, et dans un demi sommeil , il  bredouille avec toute la force qu'il peut puiser en lui à ce moment là, un "mmmmbongrrrhummmannivermouahsairepfffchériehummmsniff" (traduction: bon anniversaire chérie).

8h30. Je décide de renoncer au sommeil un samedi matin, alors que j'ai même pas de gosses. De toute façon  j'ai les yeux grand ouverts, j'ai envie de sauter partout, de répéter sans cesse "c'est mon anniversaire, c'est mon anniversaire, C'EST MON ANNIVERSAIRE!!!!". Choupinou, lui, dort à point fermé. L'envie de le réveiller me démange.

9h30. Chérichou ouvre les yeux. Je saute sur l'occasion pour commencer à lui parler et donc par la même, le réveiller définitivement!

11h00. Après un petit déj, une douche, je file chez mes parents afin de cuisiner pour la crazy party que j'organise le soir même. 

11h30. J'arrive chez mes parents. Je croise mon père dans le jardin, il part faire quelques courses. Il semble un peu à l'ouest, il me raconte sa matinée. Il oublie de me souhaiter un bon anniversaire. Il est trop drôle mon Papa. Je le rappelle à l'ordre d'un interrogatif "t'as pas oublié quelque chose?". Il me regarde d'un air surpris, réfléchit, s'interroge encore, sort tout à coup de son regard de la préoccupation et lance  un "Ah oui, pardon ma chérie, bon anniversaire" de soulagement. Ouf, nous sommes sauvés, il s'en souvient (mon père ayant deux filles et une femme, évoluant donc dans un univers majoritairement féminin depuis des années, doit vivre dans l'angoisse de la question féminine typique "t'as pas oublié quelque chose?", qui trouve parfois son équivalent dans une autre question homologue "tu ne remarques rien?"...quelle angoisse se doit être pour lui!).

11h31. Je rentre dans la maison, ma mère m'attend avec impatience, elle me fait un gros bisous et me souhaite mon anniversaire... trop cool! Ma maman, puisque c'est une femme, n'oublie jamais rien!

11h32. Dans la cuisine avec ma mère, on prépare des petits plats toutes les deux en se racontant nos vies, on rigole, on médit... je kiffe grave!

12h30. Chérichou arrive. On boit l'apéro avec mes parents. Et là on parle et on rit. L'ambiance est légère, j'adore. Je me sens bien avec les miens. Je me sens bien tout court. je reçois tout l'amour des gens que j'aime et je me dis que je les aime tellement que j'en pleurerais presque. On passe à table. Au menu, souris d'agneau, gâteau au choco de ma maman et mignardises de chez Weibel. Hummmm, trop bon!

15h00. Champagne, j'ouvre mes cadeaux. Je suis trop gatée!!! Un soin dans un institut de beauté, un liner Dior, un sac Zara, un bracelet de chez Tana, et un appareil La Sardina de chez Lomographie (sans pellicule hein chérie! ;) ).

16h. On sort de table. Il ne faut pas que je trébuche sinon je roule jusqu'à Tombouctou tellement j'ai un gros ventre!

17h30-21h00. Logistique pré-teuf. Réaménagement succin de l'appart de Margaux, préparation du buffet (ma quiche lardons-échalottes-aubergines-fromage est une tuerie) et surtout du bar, préparation de moi-même...

21h30. La teuf commence. Et là c'est la folie, je ne contrôle plus rien. Tout d'abord, il y a un arrivage massif d'alcool au fur et à mesure que les invités arrivent, et un bar gigantesque se met en place. Rosé, rosé pamplemousse, vin rouge en bouteille et en cubi, Heineken, Kronembourg, Martini rouge, Ricard,... nous étions 16 dont trois femmes enceintes pour qui j'avais acheté du sans alcool bien entendu (je sais j'aurais dû appeler le Guiness Book pour signaler le record de femme enceinte au mètre carré à un anniversaire!). Autant vous dire que ce bar, c'était l'abondance.
En ce qui concerne les invités, que des gens que j'adore, aucune incruste désobligeante. Il y avait mes amis d'enfance, ma BFF, les négréliens, des femmes enceintes, des amis tous neufs mais néanmoins supers... de la bombe quoi, presque tout le monde avait répondu présent.
Les convives étaient tous de bonne humeur. Tout le monde se parlaient. On a rit, on a dansé, on s'est pris en photo. Il y avait des invités peu saouls, des moyens saouls et des très très saouls! Je ne vous dirais pas dans quelle catégorie je me rangeais.
J'ai soufflé mes bougies, 3 fois, et 3 fois j'ai eu droit à la chanson "joyeux anniversaire". J'ai eu une super carte pleine de petits mots touchants et des super cadeaux.
Beaucoup d'invités m'ont dit que la soirée était au top. Moi j'ai envie de dire, les gars et les girly girls, c'est grâce à vous. Merci d'être venu, merci d'avoir fait de cette soirée un moment si inoubliable. Je me suis régalé. J'ai eu ma chanson d'anniversaire, j'ai soufflé les bougies, j'ai eu des beaux cadeaux, vous m'avez fait rire, j'ai senti que vous étiez contents d'être là... je vous adore.
Et puis encore merci à Margaux qui m'a prêté son appart, et sans qui cette soirée n'aurait pas été la même!

4h00 du mat. Je me suis glisser sous les couvertures, le sourire aux lèvres, en me disant que cette journée avait été a perfect and amayzing birthday day!


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