vendredi 14 juin 2013

Allez les kikis, on rit?

Salut mes loutres jolies. C'est vendredi, le jour où j'écris!

Aujourd'hui, je vais tenter d'aborder le sujet de l'apitoiement chronique, comportement humain qui semble, ces derniers temps, se répandre chez les membres du genre humain comme une traînée de poudre!

Partout, absolument partout, les gens ne sont que complaintes, râles et pleurnicheries. En fait, le phénomène a de nombreux épicentres. Par exemple, la boulangère se plaint du temps qu'il fait. Les collègues de boulot ont chaque semaine les mêmes phrases comme des rengaines automatiques "ça va aujourd'hui? tu as passé un bon weekend?" "oh, ça irait mieux si on était pas lundi! c'est reparti pour une semaine de boulot, vivement vendredi! il va falloir travailler (nianianinianiania!)". Dans votre entourage proche, il y a toujours un être négatif qui se plaint quand il fait trop froid, et cette même personne se plaint AUSSI quand il fait trop chaud, ou trop humide, ou parce qu'il a pas bien dormi, ou trop bien du coup, il est encore fatigué... c'est un cercle vicieux duquel on ne sort jamais, c'est épuisant.

Alors voilà, je voulais faire un petit topo afin d'exposer la manière dont je vois les choses.

Vous, les relous, les insatisfaits, ceux qui trouvent toujours un coupable à la situation dans laquelle vous vous trouvez, entendez moi bien bande de pleurnichards, il va falloir que tout ça cesse. Je ne veux plus être le bureau des plaintes et servir d'exutoires à vos faux problèmes que je subis malgré moi tant votre rengaine ne peut passer inaperçue! Vous me pourrissez mon paysage auditif, je n'entends que vos gémissement et votre égoïsme.
Sachez, si vous l'avez oublié, que les chiffres du chômage augmentent tous les jours. Il y a des gens qui galèrent, la société va mal et nous en subissons tous les conséquences! Il y a des drames qui se jouent quotidiennement autour de nous, des gens malades, des personnes poursuivies par les huissiers, la famine, la guerre et tout le toutime. Alors, relativisez vos tous petits pépins qui n'en sont pas, traduction de votre ennui et de votre vie si calme.

Il est vrai qu'il n'y a pas d'échelle des souffrances, et qu'un malheur ne peut pas forcément être comparé à un autre, mais diantre, battez-vous. Ne soyez plus d’immondes limaces qui se trainent et attendent que la vie décide pour elles. Relevez la tête, et posez-vous des vraies questions. 
Lorsque j'entends les problèmes existentiels de certains qui se plaignent de manière redondantes, voire systématiques, des mêmes choses, je ne sais pas, ça ne leur donne pas envie de réagir, de briser le cercle. Et puis quelle importance vraiment de faire étalage de choses si futiles qu'elles ne concernent qu'eux-même. Arrêtez de croire que vos stupides minuscules problèmes résonnent en nous. Tout le monde s'en tapent le coquillard hormis les autre hypochondriaques de la vie qui pensent que se casser un ongle et galèrer pour payer son loyer c'est la même chose. Personne ne trouve échos dans ces pseudos souffrances parce que les vrais gens, en ce moment, ils se demandent plutôt comment ils vont remplir le frigo et payer les factures plutôt que "tu crois que c'est lui, où ça vient de moi", "il fait pas beau, je suis déprimé",  "tu te rends compte, Solange pense ça de moi, et elle m'a dit que Geneviève et Myrtille étaient d'accord".

Moi, malgré la crise, même si je ne suis pas toujours au top de ma forme, j'ai décidé, autant que faire se peut, d'aller bien! De me réjouir des plus petites choses. D'arrêter de ne penser qu'à moi et à mes questionnements métaphysiques. De ne pas avoir un nombril aussi gros que la planète terre, et surtout de relativiser.

Alors à ceux qui s'apitoient sur leur sort en permanence, prenez en de la graine et surtout prenez de la hauteur. Ne vous enfermez plus dans votre mini-monde rempli de mini-vous. Riez à gorge déployée et vous verrez que ça ira tout de suite beaucoup mieux. La vie nous impose déjà suffisamment de désagréments contre lesquels, souvent, on ne peut pas grand chose, qu'il est bon de ne pas s'en rajouter sur le dos.

Inviter la bonne humeur chez vous pour un long séjour, et pleurez quand vraiment vous n'avez plus le choix.


Bisous mes agneaux.



PS: Hier Chérichou s'est fait déféquer dessus par un pigeon à deux reprises... j'avais promis que j'en parlerais sur mon blog, mais je me suis dit qu'y consacrer tout un article, ça ferait un peu long tout de même. Le PS m'a paru un bon compromis, et ça m'a fait beaucoup rire.

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