J’ai eu des rêves, ils furent nombreux. Je les ai chéris, je
les ai espérés, je les ai projetés, et j'ai souhaité avec ardeur qu’ils se réalisent.
J’ai rêvé pour moi, j’ai rêvé pour mon futur, j’ai rêvé ma
vie, mais c’était il y a longtemps.
Je voyais ma vie incroyable, je désirais des voyages, des
rencontres, des réalisations personnelles, de l’effervescence et des paillettes
multicolores. Et puis, les années passent et rien de tout cela ne c’est
produit. Alors, comme si c’était inhérent à mon âge grandissant, j’ai arrêté de
rêver. Je me suis dit que ce n’était pas pour moi, que j’avais trop raté de
choses et que les rêves étaient fait pour les ambitieux. Et regardez moi
aujourd’hui, je suis médiocre, je ne mérite pas d’être un rêveur. Je suis
vieux, seul, aigri et malade.
Mais que s’est-il passé, où sont-ils allé ? A quel moment je les ai laissés fuir et m’échapper ? Ai-je toujours été lâche ? Car il faut du courage pour rêver et mettre en sourdine la voix des autres, de ceux qui pensent que rêver c’est perdre du temps, que rêver est nocif, que rêver c’est être puéril et immature, loin de la réalité, de la vie des grands.
Car si c’est moi qui leur ai donné naissance au creux de mon
imagination, de mon esprit jeune, déterminé et optimiste, je crois aussi que
c’est moi qui ai tués mes rêves. Voilà où ils sont. Ils sont morts et leur
souvenir flotte doucement sur mes échecs.
Il y a de la poussière de rêves désabusés sur ma paresse,
mes opportunités ratées, sur mon égoïsme, sur mes tromperies, mon divorce et le
désintérêt que j’ai eu pour mes enfants.
Mes rêves sont morts, et c’est ma faute car j’ai perdu l’enfant idéaliste que j’étais en cours de route, pour faire place à l’adulte insignifiant, complètement intégré dans notre triste société aux rêves biaisés de célébrité, d’individualisme et de pauvres richesse matérielles. Je me suis laissé faire. J’ai longtemps accusé les autres de m’avoir volé mes espoirs, mais en réalité, je suis le seul coupable.
Mes rêves sont morts, et c’est ma faute car j’ai perdu l’enfant idéaliste que j’étais en cours de route, pour faire place à l’adulte insignifiant, complètement intégré dans notre triste société aux rêves biaisés de célébrité, d’individualisme et de pauvres richesse matérielles. Je me suis laissé faire. J’ai longtemps accusé les autres de m’avoir volé mes espoirs, mais en réalité, je suis le seul coupable.
Alors, si toi tu rêves encore, ne fait pas la même erreur que moi. Saches qu’il n’y a pas de date de péremptions sur nos espérances, et que de se tourner vers ses rêves d’enfant joueur, d’adolescent indigné, de jeune adulte avide de découverte, d’homme accompli ou de vieillard paisible, est le meilleur moyen de se sentir vivant et de remettre avec vigueur notre vie sur les rails. Et on sait qu’il n’est jamais trop tard pour remettre sa vie sur ses rails, parce qu’évidemment on en a qu’une.
Moi, j’ai raté mon tour, je meurs, seul avec les fantômes de mes rêves. Mais toi, tu es encore vivant alors, ne cesse pas de rêver, réveille toi et aspire !
Texte écrit pour un concours littéraire.
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